RONGORONGO   -   BANQUE DE DONNEES POLYNESIENNE

 

© Lorena Bettocchi 

Site en construction

 

                J’étudie le rongorongo depuis 1992 et je me suis parfois perdue en acceptant ce qui fut publié depuis Catherine Routlege et Alfred Metraux.  Mais à présent, un nouveau puzzle se met en place, d’ autres concepts prennent forme,  acheminés par l’honnêteté intellectuelle et les  recherches historiques : car durant ces 15 années, j’ai reçu l’aide et les marques de sympathie  d’une élite internationale humaniste et j’ai  dévoilé des erreurs, des tromperies, que l’on colporte et réédite encore en 2007.  Nous avons donc constitué en 2005, le groupe de travail « Timo to ako-ako » qui  reprends toute les banque de données, reconsidère tout ce qui fut noté manuellement ou édité,  dans les moindres détails.  Et en  reprenant  tout à zéro,  nous avons eu des surprises.  Car tous, nous fumes aveuglés par l’orgueil face à  « ce pauvre peuple pascuan »…

 

            Tous, sauf un homme : Monseigneur Tepano Jaussen, vicaire apostolique de Tahiti,  qui le premier se retrouva devant une page d’écriture et essaya de la comprendre. 

Nous allons découvrir d’autres vérités. Elles dérangeront parfois car elles reprennent le contenu de certains documents manuscrits. Ces vérités feront leur chemin avec les jeunes chercheurs.  Ces pages internet sont protégées par copyright, déposé soit á la Société des Gens de Lettres, Hôtel de Massa de Paris,  soit au registre de la propriété intellectuelle de la Direccion de Bibliotecas Archivos y Museos de Santiago de Chili. Je n’ai mis aucun filtre afin que l’internaute ait la possibilité de les imprimer.

 

Riva-riva te ara rahi, te ariki ara…

 

 

 

 

 

DOSSIER :

Les connaissances des Pascuans à la fin du XIXe siècle 

 

 

 

1869-1891 

Nouveau regard sur la banque de données de Monseigneur Tepano Jaussen

Les notes de Monseigneur Tepano Jaussen au sujet de la tablette Mamari

Les erreurs du répertoire Jaussen (en construction)

Détail des corrections des lépreux

 

1886 

Nouveau regard sur la banque de donnée de Thomson

2005 – Dossier  Les anciens du Rongo-Metua corrigent le répertoire de Monseigneur Tepano Jaussen

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1914 - Katherine Routledge découvre le premier manuscrit de Tomenika  Tea-tea

 

1955 - Thor Heyerdahl  photographie le  manuscrit d’Esteban Atan

 

1956-1978 Thomas Barthel  analyse  le  manuscrit de Pua-Ara-Hoa

 

2006 – 2007 Dossier  Les pierres gravées d’écritures (histoire et épigraphie) une étude exhaustive commencée par Barthel en 1954 puis laissée en suspens…

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2007 Dossier : les astronomes de Mata ki te rangi et la tablette Mamari

 

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2007  Dossier  Le bâton du Maori rongorongo, Item I : un autre avis que celui de  Thomas Barthel ou de Steven  Fischer (étude provisoire, sur la copie de l’objet)

 

2009 Etude définitive du bâton du Maori rongorongo, Item I : les erreurs de Thomas Barthel et de Steven Fischer. Format PDF. Copyright des photos MNHN de Santiago de Chile (tous droits réservés).

 

NOUVEAU 2010

 

2010 : Publication du n° 105 de Kadath  (Belgique) sortie avril 2010

Rongorongo : Les écritures de l’île de Pâques par Lorena Bettocchi

Pour le  commander lorena@rongo-rongo.com   

 

 

 

Histoire :

 

La découverte de l’Ile de Pâques par Roggeveen

               

Livre d’or

Nouveau   Où se trouvent les tablettes dans le monde ?

Attention des corrections peuvent encore être apportées au tableau

 

Il en est de même grâce â votre collaboration, porter des corrections dans la page

DISCUSSION si des erratums se produisent (avec courtoisie toujours)…

 

Nouveau :

Tea-tea, le maître du rongorongo tau :  la grande récitation  des signes.pdf

 

 

INTRODUCTION

 

     L’Île de Pâques possède la seule ancienne écriture structurée de toute l’Océanie, une écriture polynésienne : le rongorongo.

 

     Elle existe sous forme classique,  comme démontré ci-dessous, sur tablettes  et bâtons (atours de maîtres) que l’on peut admirer dans différentes musées du monde, tous loin de Rapanui.  Spoliés de leur écriture,  les Pascuans  furent définitivement privés en 1886, des derniers objets,  des images et des tracés des objets anciens.  Le peuple rapanui allait disparaître de la planète. Miraculeusement, il survécut et la « germination » du  renouveau culturel prit forme dans cette terre rapanui isolée, tabou mais fertile, loin du village de Hanga Roa, ceci grâce aux écrits des lépreux. Cela  dura de 1936, jusqu’à la mort du dernier en 1965.

 

     Outre le diaporama  provisoire de www.isla-de-pascua.com, qui,  pour être  étudié correctement,  doit s’accompagner du texte  « Datos historicos sobre la antigua escritura de la Isla de Pascua »,   ce site  est consacré à mes recherches sur les manuscrits.  Je le dédie aux élèves de l’Aldea  de Estudio Rapa Nui, qui a été construite tout près de la terre où les lépreux reposent en paix. A la mémoire des derniers Maori rongorongo.

   

     Jusqu’en  septembre 2006, les manuscrits  découverts par les  scientifiques qui explorèrent Rapanui, furent considérés comme  faisant partie d’une  importante  base de données sur le SIGNOS DE LA MAMARI.jpgrongorongo ancien et moderne.

 

·        Les objets de bois furent  classés en 25 objets ou Items  A,B,C,D…. jusqu’à Y  que vous pouviez trouver sur   le site de mon collègue Jacques Guy jusqu’à ce qu’il décide de le désactiver.    Irina Fedorova et moi-même ne considérons pas la tablette du Poike (Item Z) comme un objet classique, j’en reparlerai plus loin sur le site de Tomenika. 

 

·        Les manuscrits découverts à partir de 1955 furent classés par Thomas Barthel en A,B,C,D,E.  J’ai découvert et analysé les manuscrits  du Rongo Metua  et G en 2005/2006.

 

     Il fut difficile  d’analyser ces manuscrits, mais nous savons que dès 1958, Thomas Barthel nous traça une belle voie, grâce à l’objectivité de son analyse, en avance sur son temps et sur les moyens de l’époque. J’ai commencé ce long chemin le 24 décembre 1992, tout d’abord seule, en considérant les notes de mes prédécesseurs et en évaluant les moindres détails, puis avec les familles Rapanui, qui depuis m’ont transmis leurs souvenirs, leur  amitié et par conséquent le mana nécessaire. On a toujours écrit que les Pascuans ne connaissaient rien de la structure de leur écriture. Figurez-vous que les Pascuans comme tous les citoyens du monde sont dotés d’intelligence et aujourd’hui étudient à l’Université. De plus Rapanui a l’internet. Il faudra donc compter avec eux dorénavant.

 

      Il est dans les objectifs de ma mission, commencée en 1992,  de rétablir  la vérité sur leurs études et de ramener à Rapanui dans un  Centre-Musée implanté dans l’île et à la disposition des jeunes Pascuans,  toute la banque de donnée dispersée dans le monde, cachée, stockée dans des archives, en sommeil chez des privés, en attente d’être vendue à bon prix ou troquée contre des chantiers archéologiques juteux …

 

    Car, si jamais je n’ai perçu un seul peso pour mes recherches, il se brasse sur les projets rapanui des sommes faramineuses. Pour tous les projets, sauf pour le rongorongo.

 

    Rappelons qu’au CEIPP de Paris, nous travaillons tous  « Honoris causa »  sur cette écriture…

     

 

       

      Voici  les données historiques  au sujet de ces manuscrits :

 

       * En 1914,  Katherine  Routledge,  munie  des photos  de tablettes questionna quelques habitants sur l’écriture sacrée, tabou. Et l’ancien  Ramon Te Haha   lui donna des informations, la mit en présence d’initiés. Un jeune Pascuan lui présenta le premier manuscrit, une feuille unique,  détachée d’un carnet d’intendance, dessinée par un homme isolé à la léproserie. On lui dit que c’était un rongorongo tau (annuel).

 

     * En 1955, Thor  Heyerdahl  qui terminait un  chantier  de restauration, fit la connaissance d’un groupe de  jeunes Pascuans respectueux de leurs traditions,    détenteurs d’écrits des lépreux  datés de 1936 et portant sur la tradition orale. Estéban Atan, descendant direct du roi Atamu te Kena, lui présenta un manuscrit avec des signes rongorongo. L’archéologue, le photographia.  Le jeune Pascuan périt en mer au cours  d’un naufrage. Le manuscrit disparut. Thor Heyerdhal rechercha d’autres manuscrits, les  copia  et s’en procura deux,  exposés au Kon Tiki Museum d’Oslo. 

 

      * En 1958, ces  manuscrits furent  présentés à Thomas Barthel qui les analysa en épigraphie. Selon lui, certaines pages de signes présentaient des similitudes avec le répertoire de Monseigneur Tepano Jaussen édité en 1893… et comportaient en  outre, des figures inédites, créées. Cependant Barthel à qui rien n’échappait,  y reconnut également des images inattendues  :    des  segments  de deux tablettes ayant quitté Rapanui depuis 1871 :  la tablette de Londres et la Aruku Kurenga.   Il nomma ces sections Tori et les manuscrits  des «  Old Ones »,  avec pour origine, les informations des lépreux. Il codifia les manuscrits qu’il étudia :  A ( man. d’Esteban Atan, qui lui fut rendu), B ( man. de Juan Haoa, Kon Tiki Museum d’Oslo, C (man.d’Elias Pakarati, même musée), D  (man.  d’Aron Pakarati) et E (man. de Timoteo Pakarati, cédé à Max Puelma Bunster donc dans des mains privées actuellement).  Le manuscrit E fut photographié par Thomas Barthel et la copie se trouve à l’Université de Tübingen.

    

     * En 2005, Lorena Bettocchi découvrit le manuscrit  du Rongo Metua : elle analysa  quatre photos de documents relatifs à un atelier initiatique (une photo ci-dessus).   Des documents d’archéologie,  détenus par   José Miguel Ramirez. Ces documents étaient en sommeil :  il les tenait archivés  dans sa maison et fit d’abord obstruction à toute forme de publication.  Lorena Bettocchi insista et analysa ces quatre photos.  Elle découvrit des  informations inédites : il ne s’agissait pas d’une  copie pure et simple du  répertoire de Monseigneur Tepano Jaussen, comme celles analysées par Thomas Barthel.   Il s’agissait d’une révision de ce répertoire,  corrigé en sémantique, c’est-à-dire en linguistique.  Et à l’invitation de l’archéologue Cristian Becker Alvarez, désireux de collaborer avec le professeur français, elle découvrit la tablette qui provenait de cet atelier initiatique, en sommeil, elle aussi, dans le Museo de Historia Natural de Valparaiso. Le nom du graveur donna l’identité du scribe de la majeure partie de ces ateliers initiatiques : Gabriel Veri-veri, qui lui aussi, comme son grand-père Tomenika, mourut de la lèpre.

 

   *  En 2006 Lorena Bettocchi découvrit le manuscrit  G dans la maison du  Docteur Alfredo Cea, le Jacques Cousteau chilien, qui fut médecin à Rapanui. Une note du Père S : Englert nous donne l’identité du rédacteur du manuscrit.

 

 

  

En ligne depuis  2004, un exposé censuré en 2005 mais qui depuis a fait son chemin :

1886 : Nouveau regard sur  les récitations d’Ure Vae Iko devant Thomson   

et mes conclusions  à la 6e conférence Internationale de Viña del mar

 

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© Lorena Bettocchi,  Professeur retraité du Ministère Français de l’Education Nationale

Site culturel et didactique destiné aux étudiants polynésiens et à leurs familles

Ainsi qu’à Mmes et MM.  les membres des Académies des Langues Maori.

Ce site peut être amélioré avec l’aide de vos observations fraternelles  e.mail   lorena@rongo-rongo.com

webmaster de ce site :  Lorena Bettocchi     Tel.  0033 (0)6.62.33.87.31 en France      0056(0)8.459.85.61 au Chili   

 

Autres sites de Lorena Bettocchi sur l’écriture rongorongo

Webmaster Daniel Sotty qui n’est pas n’importe qui !

www.rongo-rongo.com en français : initiation à la tradition orale rapanui

www.isla-de-pascua.com en espagnol : données historiques sur l’ancienne écriture rongorongo

www.austronesien.com  une ouverture en linguistique : soumis aux locuteurs des langues austronésiennes

  

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Tori d’après Katherine Routledge   - Croquis  Lorena Bettocchi