Les
manuscrits des anciens – troisième
partie © Lorena
Bettocchi Avril
2006 : Le Docteur Alfredo Cea Egaña de
l’Université de Coquimbo
m’offre son amitié et me
présente ce qu’il a retrouvé dans sa doc personnelle : le
manuscrit G Le Docteur Cea, qui avait été mis au
courant par JM Ramirez de mon intérêt pour les manuscrits et du contenu de
mes analyses, m’invita à le rencontrer à Coquimbo en avril 2006, car il avait quelque chose pour
moi dans la « cueva familiar ». Nous nous retrouvâmes après 14 ans,
puisque la première fois que je le vis ce fut chez la Esperanza et Beno
Alarcon à Rapanui, le soir de Noël 1992.
Lui m’avait oubliée, moi pas.
Cet homme brillant, le Jacques Cousteau chilien, possède une grande
culture sur l’Ile de Pâques, l’environnement de la mer et l’archéologie
enfouie sous les flots. C’est un grand humaniste : il me prêta
généreusement ses outils. Sa maison, telle que celle de Pablo Neruda et une
maison musée et sa bibliothèque un trésor en documents. Il ne trouva pas
extraordinaire la partie historique de ma thèse préparatoire et me donna à ce
sujet les indications nécessaires pour faire les recherches aux archives du
Musée Maritime de Valparaiso. Dans les domaines où JM Ramirez avait péché par
omission, le Docteur Cea donna tout ce
qu’il put m’offir et mit à ma disposition ses archives, car « lo valioso, es eso », « ce qui a
de la valeur, c’est ceci »
dit-il, en mettant sa grande main de géant sur la partie du Rongo Metua. Non seulement il me redonna confiance et envie de
continuer en habitant le Chili, si loin de la France, mais il me permit de copier ses documents
et de continuer des recherches historiques sur l’écriture avec les
avant-détails, qui me manquaient. La découverte du manuscrit
G de Gabriel
Veri-veri. Extraits (Courtoisie Docteur Alfredo Cea. Universidad
de Coquimbo)
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