LES PIERRES DE L’ÎLE DE PÂQUES GRAVÉES D’ÉCRITURES
© Lorena Bettocchi
Sauvegarde DIBAM Direccion de Bibliotecas Archivos y
Museos Santiago de Chile
Tesis - estudios
Chapitre
IV : Épigraphie
Pierre
Reed – Museo Fonck de Vuña del Mar
Ref. inventaire 1035
Méthodologie :
Lorena Bettocchi
Outils :
Copie de 2 pages de Schulze-Mazier
,reçues le 28 octobre 2006 de
Catalogue des
signes de Thomas Barthel revu et corrigé par le CEIPP. Documents inédits
sur http://www.rongorongo.org/signs/001099.html-
Je remercie la commission rongorongo du
CEIPP et Jacques Guy pour ce travail
considérable et utile à la recherche, la suite va le prouver). Et merci à notre pionnier, Thomas Barthel.
Relevés des
signes recto et des figures verso de
INTRODUCTION
DIE
OSTER-INSEL, de Friedrich SCHULZE-MAZIER, édité en Allemagne en 1932.
Cet ouvrage, de « vulgarisation » selon Thomas Barthel, recopiait
des signes se rapprochant de la rame
du Tahua Hotu Iti, avec comme
légende :
·
Fig 21 : Chrifttafel
(« Kohau Rongo-Rongo ») Vorder und Rückseite
Dans la légende, l’origine du document n’est pas signalée par l’auteur de
l’ouvrage, pas plus que l’objet qui a servi d’inspiration au relevé (voir page
2 de ce chapitre).
·
Page 193, (voir page 5 de ce
chapitre) figure une planche avec des
oiseaux (se rapprochant des pétroglyphes de l’île) ainsi que des signes
rongorongo, une ancienne étude. La planche comporte une
identification : H. Balfour dcl.
·
Il s’agit d’Henry Balfour[1]
qui fut Conservateur du Pitt Rivers Muséum de l’Université d’Oxford. H. Balfour
fit l’une des toutes premières recherches en comparant des pétroglyphes rapanui
et des signes rongorongo. C’est une page de son travail qui est reproduite dans
Schulze-Mazier page 193.
Doc. 1
photo de la fig. 21 de l’ouvrage de Friedrich Schulze-Mazier,
Die Osterinsel, publié en 1932
|
L’image
de la fig. 21 est montrée ici tournée à 180°, afin de mieux comprendre la
lecture du graveur de la pierre Reed. Les détails qui vont suivre,
montrent les deux dernières lignes et
présentent davantage d’éléments d’appréciation et de comparaison avec |
COMPRENDRE
THOMAS BARTHEL EN DÉMONTRANT PAR
L’ IMAGE
|
|
Doc. 2 (a et b) Relevé du recto de la pierre Reed du Museo
Fonck de Viña del Mar ref. 1035, et Schulze-Mazier fig. 21 (détail – notes de la main de l’auteur de
ces pages) |
Nous
pouvons reconnaître ici l’inspiration du début de la ligne du bas de
|
Doc.
3 Schulze-Mazier fig. 21 (détail) Nous
pouvons reconnaître ici l’inspiration de la fin de la 1ère
ligne de la pierre Reed incluant
le signe 008 et les erreurs et créations répercutées… Le graveur à son propre style et reproduit également
la déformation des signes rencontrée
sur le document-source. |
Un
élément d’étude sera le signe 008 déformé[4] par le graveur, que nous
retrouverons sur une autre pierre, celle
du Dr. Campbell (chapitre
V). |
|
Observons
également : ←ce dernier signe à droite formé de deux éléments collés, (une erreur ou bien une création
répercutée également sur la pierre du Dr Campbell) ←
Et des signes anormalement ronds, déformés. |
Observation 1,
indépendante de Thomas Barthel : Répercussions d’erreurs sur la pierre
Reed, face A : une comparaison avec la Tahua, Item A, répertoire de
Barthel fait apparaître toutes les
erreurs de celui qui a prétendu en faire le relevé et nous fournit les éléments
complémentaires nécessaires aux vérifications et aux évaluations.
Doc.
4. Tahua Item A verso, ligne Ab 7
Observation 2,
indépendante de Thomas Barthel :
le graveur opère de bas en haut, de droite à gauche.
|
Face
A : j’ai repéré le sens des lignes : La5← La4← La3← La2← La1← Et le sens de
gravure : ←de bas en haut, de droite à gauche Face B :
j’ai numéroté les ← Figures Fb1,
Fb2, Fb3 et Fb4 la première étant
l’oiseau aux ailes déployées. |
1)
Considérons que la pierre
Reed comporte 5 lignes
d’écriture, La1, La2, La3, La4 et La5
2)
Que la première ligne est celle qui se termine par le signe 008
3)
Que le sens d’écriture est de droite à gauche.
4) Que la pierre possède quelques signes
comparables à ceux de l’ ITEM A, ligne
Aa5 du recto[5]
et une plus importante série de signes qui se rapprochent d’une section du verso (page précédente), lignes Ab7 et Ab8
comme signalé par Thomas Barthel dans sa lettre du 1er juin
1954 à Imbelloni (avec une confusion recto/verso puisqu’il n’avait pas encore publié son
catalogue et qu’il y travaillait…)
5) Que la production de Schulze-Mazier fig. 21, par rapport au relevé de l’ITEM A de
Barthel, comporte des erreurs visibles,
notamment dans les deux lignes qui ont servi d’inspiration au graveur de la pierre
Reed et des déformations sur les proportions de certains signes.
Observation 3 La pierre Reed du Museo Fonck comporte bien les signes plus ou moins bien
réussis rencontrés dans Schulze-Mazier, fig. 21 comme l’indique Th.
Barthel.
Il y aurait un mince lien entre l’objet rongorongo Item A (Tahua) et la pierre de la collection
REED. Mais pas un lien qui détermine
l’antiquité de la pierre REED. La rame fut gravée après la venue de bateaux européens
autour de l’île[6],
> avant ou après Roggeveen en 1722 et
<avant 1871, année où elle fut
offerte à Monseigneur Tepano Jaussen.
La pierre ne fut pas gravée d’après la
rame. Th. Barthel conclut qu’elle fut
gravée d’après un livre qui reproduisit sans trop de rigueur les signes de la
rame Tahua en fig.21 et d’après les
quatre oiseaux reproduits également dans le livre page 193. Deux critères de comparaison et d’évaluation
rencontrés dans un même livre.
Barthel parle de
falsification : cela demande une étude plus approfondie et des conclusions
collégiales. Je dirais plutôt un objet
artisanal destiné à la vente à un officier de la marine chilienne.
Il semblerait que le
sculpteur ait suivi son inspiration
pour graver les signes dans la pierre.
J’ai trouvé un ordre bien déterminé: il
a débuté par la ligne la plus large afin de mieux utiliser l’espace. Il a
travaillé de droite à gauche en commençant par le bas. Sur la pierre il manque des signes en raison
de la cassure de la partie supérieure gauche. Cela se voit dans la suite des
tracés et sur la photo de la tranche.
Méthodologie,
responsabilité : Lorena Bettocchi
Relation avec
Schulze-Mazier : OUI, l’erreur de l’auteur du relevé, au niveau du signe 038 se retrouve dans le tracé de la pierre. Voici
l’erreur. La voici sur la pierre :
Reed La2 - Non boustrophedon
Il y a des
signes dérivés de Ab8 + des signes non
dérivés ou créés soit = 11 signes au
total + 1 signe coupé en raison de la cassure de la pierre.
Relation avec
Schulze-Mazier : OUI, au niveau du
signe 739b : la création de l’auteur du relevé entre le
3ème et 4ème signe est répercutée deux fois sur la pierre. Voici la création sur Schulze-Mazier. La
voici sur la pierre.
Reed La3 – Non boustrophédon
Il y a des signes dérivés d’Ab8 + des signes créés, soit 13 signes au
total + 1 signe coupé en raison de la cassure de la pierre.
Relation avec
Schulze-Mazier : OUI, l’inversion de l’auteur du relevé entre les signes
066 et 717 est répercutée[7]. Voici l’erreur sur
Schulze-Mazier .
Voici la pierre en La2 → ainsi suit
la gravure en remontant en La3
Reed La4 - Serait boustrophédon par rapport à La3 -
Il y a des signes plus ou moins bien structurés dérivés d’Ab7 et des signes
créés, soit 12 signes au total + 1
signe coupé en raison de la cassure de la pierre.
Reed La5 – Non boustrophédon.
Il y a des
signes dérivés la ligne Ab7 plus ou
moins bien structurés soit 8 signes au total + 1 signe coupé en raison de la
cassure de la pierre.
Relation avec
Schulze-Mazier : OUI - les deux dernières lignes comportent des créations
inédites du graveur, s’inspirant de Schulze-Mazier, afin d’utiliser au mieux l’espace de la
dernière ligne.
COMPRENDRE
THOMAS BARTHEL PAR L’IMAGE : OBSERVATION DES GRAVURES D’OISEAUX FACE B
Doc. 7 (a et b) Relevés du verso de la pierre Reed du
Museo Fonck de Viña del Mar et page 193
du livre de Schulze-Mazier.
|
|
Doc. 8 Détail ayant servi à graver la pierre Reed selon Th. Barthel, seul document dans lequel apparaissent
simultanément les 4 images la 16, la 17, la 18 et la 19. Source du
document : ce sont des recherches et des études comparatives effectuée par
Henry Balfour et publiées dans Schulze-Mazier Une partie de cette étude se trouve imprimée dans Katherine Routledge (1919). K. Routledge et H Balfour furent contemporains. Il semblerait que
Schulze-Mazier ait exploré la documentation de l’Académie des Sciences
britannique.
BASE DE
L’ÉTUDE PIERRE REED VERSO, FACE B.
Considérons :
1)
Que le verso de la pierre Reed comporte
des figures (F) apparentées à des
pétroglyphes numéros Fb1, Fb2, Fb3, Fb4
(le premier signe étant l’oiseau aux ailes déployées), j’ai supposé que, comme pour le recto, le graveur a opéré
de droite à gauche ;
2)
Que Schulze-Mazier (1932) page 193, fig. 16. 17. 18.
19 reproduit une étude de Henry
Balfour, tout à fait inédite, plus une codification de quelques signes
rongorongo précédant celle de Th. Barthel.
3)
Que les figures 16 18 et 19 sont proches de la publication
en 1939 de Henri Lavachery[8] (pétroglyphes
220.187.325.354.359.365 relevés sur le terrain durant son séjour en
1934/1935)
4)
Et que l’une des figures, la 17, reproduit une petite
pierre appartenant à Katherine Routledge depuis 1914/1915.
1 2 3
Doc.
9 Photos collection K. Routledge
Courtoisie British Museum
1 et 3
pétroglyphes du site d’Orongo
2 pierre
trouvée par K. Routledge
·
Cette face B, si on envisage l’hypothèse qu’elle a été
gravée en même temps que la face A,
détermine définitivement, selon Thomas Barthel, une copie du livre de Schulze-Mazier. Le
livre de Katherine Routlege[9] comporte le relevé de Balfour, mais
seulement Schulze-Mazier comporte ces deux sources en épigraphie : le document de Balfour + le relevé de la rame. La pierre, selon Barthel, fut gravée après
1932, parution du livre de Schulze-Mazier.
·
Si l’on envisage l’hypothèse que les deux faces ont été
gravées séparément, on pourrait supposer que
ÉPIGRAPHIE
DÉTAILLÉE DES FIGURES, PIERRE
REED FACE B
Observation 4 indépendante de Thomas Barthel : les signes gravés ne sont pas identiques á 100 % de ceux dessinés par Henry Balfour reproduits page 193 dans
l’ouvrage de référence soit Schulze-Mazier publié en 1932.
REED
Fb1 : l’oiseau aux ailes déployées, s’inspire d’une figure, proche de
Balfour numéro 19 mais pas à 100 %. Le Fb1 est davantage proche d’un pétroglyphe. Le graveur
aurait gravé selon sa mémoire ou selon
un document recopié avec des erreurs.
REED
Fb2 : l’homme-oiseau : s’inspire d’une figure, proche de Balfour
numéro 18 : des pétroglyphes existent dans Lavachery n° 84 et 187, avec de
toutes autres proportions.
REED
Fb3 : l’homme-oiseau : s’éloigne de Balfour fig. 17 (le scientifique
britannique reproduit page 193 une image inédite ; il s’agit de la
reproduction d’une pierre gravée appartenant à Catherine Routledge, image
centrale ci-dessus).
REED
Fb4 : l’homme-oiseau s’inspire d’un pétroglyphe, assez proche de Balfour
figures. 16 et 18 mais pas à 100 %,
en occultant le détail des yeux. Ces pétroglyphes existent dans Lavachery numéros 325, 354, 359.
CONCLUSIONS EN ÉPIGRAPHIE AU
28/01/2007 INDÉPENDANTES DES CONCLUSIONS DE THOMAS BARTHEL
©Lorena Bettocchi DIBAM Santiago de Chile (tesis y estudios)
Face A de la pierre Reed du Museo Fonck ref. 1035
Il s’agit de l’utilisation, comme support servant à
reproduire, de la planche 21 du livre de
Schulze-Mazier, telle quelle utilisée à l’envers ou recopiée ; je
pencherais plutôt sur l’hypothèse qu’on a gravé la pierre à partir d’une copie manuscrite de la page
sur support papier ;
·
Sur la pierre il manque des signes : cela est dû à sa cassure ;
·
Les erreurs de Schulze-Mazier sont répercutées sur la pierre ;
·
Le graveur a inventé d’autres signes ;
·
Il a opéré de bas en haut, de droite
à gauche
·
Il a tracé partiellement une seule ligne boustrophédon.
·
L’auteur a un lointain souvenir des tablettes en tant que document papier
ou photo, mais pas en tant qu’objet de bois ancien.
Face B de la pierre Reed
·
Il s’agit de l’utilisation de la
page 193 de l’ouvrage de Schulze-Mazier et des
figures d’oiseaux numéros 16 -17- 18 et 19, d’après une recherche en
épigraphie effectuée par Henry Balfour, conservateur du Pitt Rivers Muséum de
l’Université d’Oxford.
·
On constate des différences plus ou moins
importantes dans la gravure de chacun des 4 éléments et principalement du Fb3
correspondant à la figure 17.
Sens de gravure de la pierre
·
De gauche à droite en commençant par le bas, ce qui n’est pas habituel pour
quelqu’un qui saurait écrire l’écriture romaine. Je penche pour le fait que le
graveur n’est pas alphabétisé, il aurait commencé en tenant devant lui
l’ouvrage à l’endroit. Ou bien, il a utilisé un relevé effectué par lui ou
apporté par une tierce personne. Nous
pouvons également envisager cette seconde hypothèse.
·
Il a commencé par la partie la plus large, ce qui est normal car il a plus
d’aisance.
Conclusions sur la provenance de l’objet
J’ai des doutes sur la
provenance de l’objet, qui aurait été cédé au Capitaine Reed par Juan Tepano autour de 1948. Juan Tepano est décédé en 1947. Il approchait
des 80 ans. Il savait lire et écrire et fut reconnu comme une personne honnête
qui échangea bien des informations dès l’arrivée d’Henri Lavachery. Lavachery
lui montra des photos et le moulage de la tablette Mamari. Il n’aurait pas fait
de faux pas au sujet de coutumes tabou, initiatiques. Il savait que les anciens
écrivaient dans le sens boustrophédon. J’ai demandé des précisions à la marine
chilienne sur la date des voyages du Capitaine Reed. Je n’ai pas eu de réponse.
En aucun cas la pierre
exposée, telle quelle, donc gravée sur
les deux faces, (je suppose à la même époque), aurait appartenu à son
grand-père comme l’indiquait le Docteur Reed. Par contre la rame Tahua, Item A,
a appartenu au Tahua Hotu Iti[10],
qui vivait dans le même secteur que Rano, le père de Juan Tepano, mari de
Veri-amo[11].
Il vivait autour du Rano Raraku. Nous ne savons pas d’ailleurs quel grand-père
aurait cité Juan Tepano. Nous n’avons
pas de précisions historiques au sujet de la rame sauf qu’elle est en fraxinus excelsior, le frêne servant à
fabriquer les rames des voiliers européens, et ce depuis le 17e
siècle.
Voici pour l’origine de
la pierre. Encore faut-t-il que nous soyons certains qu’elle provienne de Rapa
Nui. On peut supposer qu’elle a été sculptée
à Rapa-Nui, entre 1932 et 1948, date de son acquisition
comme le spécifie la lettre du Dr Reed à
Imbelloni.
Par contre nous savons
que les Cascos de Valparaiso détenaient ce genre d’objet (observation d’Alfred
Métraux) années 1934/1935 donc, et que Cascos voyageait régulièrement à Rapanui
afin de faire commerce d’objets provenant de l’île.
Conclusions par rapport au livre de Schulze-Mazier
Si la pierre Reed fut
sculptée à Rapa Nui, ce fut après l’arrivée du livre de Schulze-Mazier dans
l’île ou d’une copie manuscrite de la fig. 21 et de la page 193, apportée de
Valparaiso ou d’ailleurs. Le seul livre de Schulze-Mazier qui fut répertorié à Rapa Nui est celui de la bibliothèque
de William Mulloy. Betty Haoa, la bibliothécaire du Museo Fonck le détenait
dans sa bibliothèque jusqu’au transfert du fonds documentaire au Museo du Padre
Sebastian Englert.
Qui donc détenait à Rapanui ce livre de vulgarisation édité
en Allemagne en 1932 ? Difficile à dire. Une certaine
quantité de livres est arrivée lors de l’expédition franco-belge avec Alfred
Metraux et Henri Lavachery, et également lors de l’expédition de l’Université
du Chili en 1935, avec le Père Sebastien Englert.
Conclusion par rapport à l’écriture
classique du Corpus Inscriptonium Paschalis Insulae
Les témoignages de
Lavachery et Metraux laissent à penser que ces objets artisanaux sont nés
durant la première moitié du 20e siècle, dès l’arrivée des archéologues venus
d’Occident ou de marins venus du
continent chilien, accompagnés par des commerçants. Certains de ces objets sont
exposés dans les musées qui détiennent des collections de l’Océanie et
prennent de la valeur en tant qu’œuvre
d’artisanat. La jolie pierre de la collection Reed fait partie de ce genre
d’objet.
La pierre Reed du Musée
Fonck ne peut être considérée comme comportant l’empreinte des signes rongorongo classiques, gravés par les anciens sur objets de bois, en
raison de la déformation des signes, de la création de figures nouvelles, du non respect du sens
boustrophédon et de l’inspiration d’un ouvrage de vulgarisation sur l’Île de
Pâques daté de 1932.
©Lorena Bettocchi Juin 2006-juillet 2007
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disparue du Dr Campbell se trouve au Kon Tiki Museum
[1] BALFOUR,
Henry. Dec. 1917 Some ethnological suggestions in regard to
Easter Island, or
[2]Offerte
à Mgr Tepano Jaussen en 1871, elle sera conservée par la congrégation des SS.
CC. De Picpus à Braine-le-Comte en Belgique, jusqu’en 1953, puis le patrimoine
des objets rongorongo sera transféré au siège de Grottaferata près de Rome.
[3] Barthel
écrivit : des copies des premières photos (oar) arrivèrent en 1874 envoyées par Croft à la California Academy of
Sciences et autour de 1875 du consul général
britannique Miller à Palmer.
[4]
CATALOGUE DE BARTHEL REVU PAR LE CEIPP : il y a en réalité plusieurs
signes 008, qui seront codifiés prochainement, travail utile à la recherche.
[5]
LIGNE Aa5, non reproduite ici, se trouve sur www.rongorongo.org, item A
[6] Qui aurait
navigué dans le secteur et perdu une rame sur laquelle on aurait
gravé ou recopié les lignes d’une tablette ?
Mendana, sur la route des îles Marquises en 1595, puis Davis, qui relata
l’existence d’une terre 1686-1687, enfin Roggeven qui l’explora en 1722.
[7]
Codif CEIPP visible sur Item A site.
www.rongorongo.org – le 717 n’existait
pas dans Th. Barthel. La commission rongorongo du CEIPP a revu et
corrigé ce répertoire,
[8] LAVACHERY, Henri. 1939. Les pétroglyphes de l’Île de Pâques, Edit. De Sikkel.
[9] ROUTLEDGE, Katherine, 1919,
The Mystery of Easter Island, London
[10] Hotu Iti, Tupahotu et Iti Uira étaient des familles de
la tribu Miru, unie au départ, comme le
constata Gonzales de Haedo en 1770[10]. Mais
par la suite, à la moitié du 19e siècle, elles furent séparées par des
luttes tribales et les objets changèrent de propriétaires.
[11] Baptisée
Victoria Viriamu, fille de Huki a Para-para, famille Nui Hiva, tribu Koro
O´rongo.